blague peine de mort

Les bons mots de l’assassin

Les perles : la justice

Même au seuil de l’échafaud, les plus grands criminels ne lésinaient pas sur les bons mots. Pierre- François Lacenaire, poète assassin, sans lequel le crime manquerait d’esthétique et la guillotine de bons mots, salue les honnêtes bourgeois qui, le 12 novembre 1835, lui fixent rendez-vous avec la mort : « De grâce, messieurs les jurés, ne me condamnez pas à vivre ! »

Il bâtira sa légende sur ses fulgurances tour à tour provocatrices : « Je tue un homme comme je bois un verre de vin » ou mélodramatiques : « J’aime la mort comme on aime une fiancée. »

Le tremblement de tête

Les perles : la justice

Le savant et député du Tiers État, Bailly, est arrêté en 1793. Quand il monte à l’échafaud, le bourreau lui demande :
– Tu trembles ?
– Oui, mon ami, mais c’est de froid ! répond le condamné à mort.

La perfection du bourreau

Les perles : la justice

Victor Hugo, dans un de ses ouvrages, fait parler un bourreau. « Comment voulez-vous qu’on vous guillotine, mon ami, si vous ne vous tenez pas mieux que ça ? » s’énerve le professionnel. Il y avait des bourreaux perfectionnistes…