blague marmite

Conviction anthropophage

Pour son initiation au monde des adultes, un jeune cannibale doit préparer le dîner. Le prisonnier qu’il doit cuisiner l’intimide :
– Heu !… S’il vous plaît, monsieur, entrez dans la marmite sans histoires, je désire obtenir une bonne note.

L’hésitation de son tortionnaire redonne de l’espoir au pot-au-feu potentiel.
– Je t’obéis mais à une condition : lorsque je te fais signe, tourne- moi le dos et vas t’occuper des légumes, ce sera ton alibi, car j’ai l’intention de prendre mes jambes à mon cou et de filer.
– C’est une mauvaise idée, vous seriez aussitôt repris et servi au dessert, au plus tard au petit déjeuner de demain.

Le prisonnier, fataliste :
– Tu vas donc l’avoir ta bonne note, mais accorde-moi une faveur : ne mets pas d’oignon dans le court-bouillon, j’en ai horreur.

La colonisation cannibale

Au fond de la jungle, un sorcier cannibale se lamente tristement :
– Ah ! Quoi qu’on dise, la colonisation avait quelque chose de bon ! C’est que les blancs permettaient de faire bouillir la marmite !

Miam-miam

Dans un village peuplé d’anthropophages, un petit garçon rentre de l’école sur le coup de midi. Il pénètre dans la case familiale, et humant les odeurs qui se dégagent de la marmite sur le feu, il demande à sa mère :
– Hmmmm, ça sent drôlement bon, maman ! Qui est-ce qu’on mange ?