blague maghrébin

Les courses au temps des francs

C’est papi Mohamed qui explique à ses petits-enfants :
« Quand jitais pitit, mon papa mi donnait 10 francs et j’allais à l’ipicerie di coin… À l’ipoque avec 10 francs ti repartais avec 1 kilo de beurre, 1 litre di lait, 3 kilo di pommes di terre, 1 kilo de froumage, 2 kilos di soucisses di motons, 1 sac di thé, 1 kilo di sucre, di pain, di œufs y di bonbons ! Mais maintenant ci plus possible ! Y’a trop di caméras… »

Mieux vaut tard…

Proverbe arabe :

Tahar rentre chez lui. Chemin faisant, un pneu de sa pigeot crève. Tahar se range alors sur l’accotement, sort son cric et entreprend de changer sa roue.

Soudain, Djamel, lui aussi dans sa pigeot, arrive à sa hauteur et freine en catastrophe. Il sort de sa voiture, se dirige vers le coffre, revient avec un pied de biche, et fracasse le pare-brise de la voiture de Tahar…

Tahar, consterné, s’écrie : « Mi, kis ti fou ? »

Djamel lui répond : « Toi, ti prends les roues. Moi, ji prends la radio ! »

De là le proverbe : « Mieux vaut Tahar que Djamel. »

L’accident du Front National

Au retour d’une réunion du front national, deux sympathisants qui avaient un peu arrosé l’événement, percutent avec leur 4×4 la Clio de trois Maghrébins. Le choc est terrible. Les deux frontistes, quoique secoués, s’en sortent sans une égratignure. Ils s’extirpent de leur engin pour constater les dégâts.

Sous la violence de l’impact, un des Maghrébins a été éjecté. Il gît sur le sol dans une mare de sang. Le pauvre est mourant. Le conducteur du 4×4 sort alors son pistolet et pointe son arme vers le blessé :
– Je dois l’abattre, dit-il, C’est un être humain qui souffre…

Il descend le pauvre homme sans sourciller et ouvre ensuite la portière de la Clio. Le passager de la voiture tombe comme une masse à ses pieds. Lui aussi est agonisant. Pâle comme la mort, il doit souffrir d’une hémorragie interne. Le frontiste lève son arme et à nouveau il dit :
– Cet homme doit souffrir et n’a plus aucune chance de survivre. Je dois l’achever pour son bien…

Il tire alors deux coups dans le corps du pauvre gars. Aussitôt après, il entend alors une voix tremblotante de terreur qui provient de l’arrière de la voiture :
– Pitié, pitié ne tirez pas. Je vais bien, vous voyez je n’ai rien !

Alors l’extrémiste pointe son revolver vers le troisième Maghrébin sur le siège arrière de la voiture et il dit :
– C’est un être humain qui souffre et qui, de plus, est un sacré menteur…