Le gars qu’on croise et qu’on ne regarde pas

Fausse couverture de polar réalisée par Zaïtchick
Le gars qu’on croise et qu’on ne regarde pas

Le poinçonneur des Lilas (Quand on n’a pas d’extincteur sous la main, faut savoir improviser..) de M. Lemaudit aux éditions de Bruxelles.
(Dessin du 10 mars 2011)

Passer inaperçu est un avantage lorsqu’on est un assassin…

Le Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg est l’une de mes chansons préférées.

Par contre, je n’étais pas fan des dérapages de l’Homme à tête de Chou sur les plateaux de télévision : lorsqu’il faisait grossièrement du plat à Whitney Houston devant un Drucker mis-amusé, mi-gêné (« Do you want to fuck with me ? What ? It’s a joke ! » – sacré Serge…) ou quand il insultait Catherine Ringer parce qu’elle avait tourné dans des films pornos (« Z’êtes une sal…, vous vous êtes fait bais… par la caméra » – re-sacré Serge !)

Lui, quand il tournait le clip Inceste de Citron avec sa fille, c’était de l’art, bien sûr. Nullement de la provocation.

Pierre Desproges disait : « j’aimais Serge Gainsbourg, de son vivant ». Moi, je ne l’ai connu qu’après.

Il ne doit pas être si mauvais puisque mon pote François l’aime bien. Donc, je dédie ce dessin à mon pote François.

Et à tous ceux qui aimaient Gainsbourg avant Gainsbarre.

Zaïtchick