Hong Kong : après le retrait des bibliothèques de livres écrits par des figures du mouvement prodémocratie, le gouvernement a ordonné aux écoles le retrait des manuels scolaires violant la loi sécurité imposée la semaine dernière par Pékin. Manuels scolaires jugés trop critique à l’égard du pouvoir chinois…
(Caricature Xi Jinping – Dessin du 7 juillet 2020)
Neige cis-genre dominatrice et les sept personnes de taille minuscule de Walt Disney d’après les mâles misogynes Grimm (neige oppressive et les sept bouffons) aux éditions du Progrés
Les voici tous·tes, tels·les qu’ils·elles sortent du film d’animation réactionnaire du vieux mâle blanc cis-genre Walt Disney, Neige Oppressive, la femelle fin de race objectifiée, les ersonnes à la verticalité contrariée, Gay, Seum, Baltringue, Chômeur, Covid, No Life et Blaireau, la vieille reine queer dominatrice et l’archétype princier du mâle pointeur blanc.
Voici la ZAD forestière et sa faune menacées par l’exploitation d’une mine de diamants par fracture homonculienne…
Voici tout l’endoctrinement d’une des histoires les plus normées…
(Caricature Blanche Neige et les sept nains – Dessin du 2 juillet 2020)
Bienvenue chez les Schmidts (Good guys wear blue), « Passe ta BAC d’abord » de Ralph du Veldiv aux éditions Le cycliste.
(Dessin du 20 mars 2011)
Good guys wear black (« Les gars bien portent du noir ») est un polar de 1978 réalisé par Ted Post avec l’inoxydable Chuck Norris. Frank Miller détourne le titre en 1984 dans une aventure de Daredevil (n°184) : « Good guys wear red » (« Les gars bien portent du rouge » – la couleur de DD)
Le Cycliste existait réellement : c’ était un éditeur bordelais qui a arrêté ses activités en 2009.
Zaïtchick
Le poinçonneur des Lilas (Quand on n’a pas d’extincteur sous la main, faut savoir improviser..) de M. Lemaudit aux éditions de Bruxelles.
(Dessin du 10 mars 2011)
Passer inaperçu est un avantage lorsqu’on est un assassin…
Le Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg est l’une de mes chansons préférées.
Par contre, je n’étais pas fan des dérapages de l’Homme à tête de Chou sur les plateaux de télévision : lorsqu’il faisait grossièrement du plat à Whitney Houston devant un Drucker mis-amusé, mi-gêné (« Do you want to fuck with me ? What ? It’s a joke ! » – sacré Serge…) ou quand il insultait Catherine Ringer parce qu’elle avait tourné dans des films pornos (« Z’êtes une sal…, vous vous êtes fait bais… par la caméra » – re-sacré Serge !)
Lui, quand il tournait le clip Inceste de Citron avec sa fille, c’était de l’art, bien sûr. Nullement de la provocation.
Pierre Desproges disait : « j’aimais Serge Gainsbourg, de son vivant ». Moi, je ne l’ai connu qu’après.
Il ne doit pas être si mauvais puisque mon pote François l’aime bien. Donc, je dédie ce dessin à mon pote François.
Et à tous ceux qui aimaient Gainsbourg avant Gainsbarre.
Zaïtchick
