blague Jésus-Christ

Les guérisons de Jésus

Jésus et ses disciples se promènent sur un chemin de Galilée. Tous les cent mètres, on leur présente un grabataire ou un aveugle que le Fils de Dieu guérit en un tournemain. Parmi ces malades, Jésus impose les mains à un bonhomme décharné, qui se lève aussitôt de son grabat et s’en va en trottinant.

Le lendemain, pourtant, le type décharné est de nouveau couché sur son grabat au milieu du chemin.
– Seigneur, dit Pierre, pourquoi cet homme n’a-t-il pas été guéri ?

Jésus l’examine un moment puis se redresse et secoue la tête.
– Rien à faire, Pierre. Il a un cancer…

Les yeux de la nativité

Un jésuite et un dominicain discutent sur la nativité.
– À votre avis, Jésus est-il né les yeux ouverts ou fermés ? demande le premier.
– Ouverts ! réplique le second. Mais quand il a vu l’âne et le bœuf, il s’est dit « c’est ça la compagnie de Jésus ? » et il a aussitôt fermé les yeux !

Saint Joseph l’alcoolique

Voilà des centaines et des centaines d’années que le vieux saint Joseph a pris l’habitude de descendre chaque samedi sur terre pour y boire un petit ballon de blanc. Puis un deuxième. Puis encore un autre…

Ce soir-là, il se présente à la porte du paradis bourré comme une huître, l’auréole de travers et le nez plus rouge que jamais.
– Quelle honte ! lui dit saint Pierre. Cette fois, c’est terminé ! Défendu de descendre sur terre.
– Vous rigolez ?
– Non, Joseph, je ne rigole pas. Le Bon Dieu lui-même m’a donné l’ordre de vous interdire de redescendre, à l’avenir.
– Pour toujours ?
– Pour toujours.
– Pour les siècles des siècles ?
– Pour les siècles des siècles. Amen.
– Très bien ! dit saint Joseph, furieux. Puisque c’est comme ça, vous l’aurez voulu. Marie ! Les bagages, le petit ! Nous partons !

Le sommeil du catéchumène

Un curé de paroisse donne une leçon de catéchisme. Plein d’émotion, il décrit la Passion du Christ :
– Ils l’ont ceint d’une couronne d’épines, ils lui ont fait porter sa croix, ils l’ont frappé au visage, aux bras, aux jambes…

Brusquement, un ronflement sonore l’interrompt. Au fond de la classe, près du radiateur, Toto s’est profondément endormi, la bouche grande ouverte. Le curé s’approche de lui et se met à crier :
– Le visage, et les bras, et les jambes !

Alors Toto s’éveille en sursaut, voit le curé près de lui et, à demi éveillé, se met à chanter :
– Alouette, gentille alouette…