blague infidélité

La blague du vagabond

Il y a fort longtemps de cela, par une nuit d’hiver glaciale, un couple de paysans auvergnats est devant le feu de la cheminée. Tout est silencieux lorsque, soudain, de violents coups sont frappés à la porte. L’homme se lève et va ouvrir. C’est un vagabond qui demande un abri en attendant que la tempête de neige s’arrête. Il vient s’asseoir au coin du feu et demande timidement :
– Vous n’auriez pas quelque chose à manger ?
– Oh !… Bon, répond le paysan qui se tourne vers sa femme. Donne-lui un morceau de pain.

Et la femme coupe un morceau de pain et le donne au mendiant. Quelques minutes se passent.
– Je ne pourrais pas avoir un bol de soupe bien chaude ? demande le vagabond en reluquant la marmite qui fume dans la cheminée.
– Ah non ! répond le maître de maison. Le pain, ça va encore, mais la soupe avec le lard et la poule, sûrement pas !

Au bout de quelque temps, comme la tempête fait toujours rage dehors, l’intrus demande :
– Est-ce que je pourrais dormir ici, cette nuit ?

Devant la mine hostile de son mari, la paysanne prend la défense du pauvre bougre :
– Tu ne vas pas le mettre dehors par un temps pareil ! Il va partager notre lit. Tu te mettras au milieu et comme ça, nous nous tiendrons chaud.

Bon gré mal gré, le mari finit par accepter et les voilà tous les trois dans le lit, le paysan entre sa femme et le vagabond. Au milieu de la nuit, ils sont réveillés par le bêlement des moutons qui sont affolés par la tempête. Le paysan se lève et sort pour les calmer.

Alors, la femme se rapproche de l’inconnu et lui dit tout bas en lui frôlant le bras :
– Tu peux y aller maintenant.
– Mais si ton mari revient ?
– Oh, il n’y a pas de danger, il en a pour un bon bout de temps à les calmer !
– C’est vrai ? Je peux y aller ?
– Puisque je te le dis !

Alors, le mendiant se lève et se précipite pour se servir un bol de soupe chaude.

La fidélité capillaire

– J’ai horreur des femmes infidèles, dit un homme à un autre. Et je choisis toujours des brunes parce qu’elles sont moins infidèles que les blondes.
– Moi, répond l’autre, c’est encore pire ; je suis tellement jaloux que je choisis les grises !