blague IBM

Un assemblage délicat

Les perles : les notices d’utilisation

« Toutes les pièces doivent s’assembler sans forcer.
Souvenez-vous que vous assemblez ce que vous venez de démonter.
Donc si vous ne parvenez pas à le remonter il doit y avoir une raison.
Dans tous les cas n’utilisez pas de marteau. »

(manuel de maintenance IBM 1925)

La blague d’IBM au Zaïre

KABINDA, ZAÏRE

blague Afrique, blague IBM, blague Zaïre, blague informatique, blague ordinateur, blague technologie, humour drôle

Dans un geste que les officiels d’IBM ont qualifié de percée majeure dans l’actuelle révolution mondiale des télécommunications menée par la compagnie, M’wana Ndeti, un Bantou du Zaïre, a utilisé hier un modem « IBM global uplink network » pour ouvrir une noix.

Ndeti, qui a tenté pendant vingt minutes de casser la noix à mains nues, l’a écrasée facilement en la frappant à plusieurs reprise avec le puissant modem.

« Je n’arrivais pas a ouvrir la noix par moi-même », a affirmé l’homme de 47 ans, qui a ajouté la savoureuse noix à un épais bouillon à base d’arachides quelques instants plus tard. « Avec l’aide d’IBM, j’ai réussi à la casser ». Ndeti avait découvert ce casse-noisettes, le modem 28.8 V.34, alors qu’IBM filmait un commercial dans son village du sud-ouest du Zaïre. Pendant un arrêt dans le tournage, qui montrait des villageois africains dans une téléconférence passionnée avec des écoliers japonais via l’ordinateur, Ndeti s’est faufilé sur le plateau et s’est empare du modem, afin de s’en servir comme ustensile contondant.

Les officiels d’IBM n’ont pas été surpris que l’immuable géant de l’ordinateur ait pu fournir à Ndeti des solutions pratiques à ses problèmes quotidiens. « Nos systèmes de télécommunications offrent aux gens de partout à travers le monde des solutions de réseau global qui correspondent à leurs besoins spécifiques », a précisé Herbert Ross, le directeur du marketing chez IBM. « Que vous soyez une soeur cloîtrée dans un couvent italien ou un aborigène dans le Grand Désert de Sable d’Australie, IBM a les idées pour vous conduire là où vous souhaitez vous rendre aujourd’hui. »

Selon Ndeti, parmi toutes les caractéristiques impressionnantes du modem, la plus remarquable est son solide boîtier de plastique, qui a survécu sans peine à plusieurs minutes de pilonnage vigoureux contre une grosse pierre. « J’ai mis la noix sur une roche, et je l’ai frappée avec le modem », a dit Ndeti. « Le modem n’a pas cassé. C’est un bon modem. »

Ndeti a été tellement impressionné par le modem qu’il s’est procuré une nouvelle station de travail IBM, complètement équipée avec un microprocesseur PowerPC 601, un lecteur CD-ROM octuple vitesse et trois connecteurs de réseau ethernet 16-bit. L’indigène a déjà fait bon usage du système informatique, confectionnant un piège à gazelles avec le câblage, une ancre à bateau avec l’écran et une arme primitive mais efficace avec sa souris.

« C’est un bon ordinateur », a commenté Ndeti, ouvrant avec le processeur interne, plat et tranchant, une gazelle fraîchement capturée. « J’utilise chacune de ses parties. Je vais faire cuire cette gazelle sur le clavier. » Quelques heures plus tard, Ndeti a couronné son délicieux souper de gazelle en fumant les deux cents pages du manuel de l’utilisateur.

Les porte-parole d’IBM ont vanté le choix d’ordinateur fait par Ndeti :
« Nous sommes heureux que les Bantous fasse confiance à IBM pour leurs besoins d’affaires », a conclu William Alaire, CEO de la compagnie. « De Kansas City à Kinshasa, IBM rapproche le monde. Notre technologie d’avant-garde est vraiment en train de créer un village global ».

La porte du lecteur

Les perles : l’informatique

Une secrétaire téléphone au SAV IBM parce que le lecteur de son PC ne fonctionnait pas (c’était un 5″ 1/4) l’opérateur lui dit de ne pas oublier de fermer la porte (du lecteur de disquette, of course), et à ce moment-là, il entend la secrétaire se lever, fermer la porte de son bureau, et dire, pleine de logique :
« Je ne pense pas que ça va changer grand chose, mais j’ai essayé quand même… »

Conscience professionnelle, jusqu’où iras-tu ?