blague gréviste

Le village gaulois

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En 2018 après Jésus-Christ, toute la Gaule est réformée.

Toute la Gaule ?

Non…

Une petite poignée de fonctionnaires résiste encore et toujours à l’envahisseur !

Retranchés dans leur petit village privilégié, ils sont encerclés par les camps fortifiés de Réfurm, Référendum, Droidelum et ServiceMinimum.

Nos héros :

Cégétix le Syndiqué : petit gréviste malin. Il a toujours une bonne idée pour échapper au travail et trouve toujours un prétexte pour déclencher une grève générale…

Fonctionpublix : le meilleur ami de Cégétix. Fonctionpublix refuse d’admettre qu’il mange trop, et est prêt à taper sur tous ceux qui lui font remarquer qu’il est « un peu enveloppé ». Il accompagne Cégétix dans toutes ses aventures, tant qu’on peut rigoler et échapper au boulot…

Echapofix le délégué syndical : l’heure de gloire d’Echapofix a été le jour où il a réussi à faire passer sa somptueuse résidence aux frais du CE de sa société…

Prenpadrix : c’est lui qui appelle à la grève générale.

Démagogix le Chef : Chef et époux de Poildanslamimine. Il se fait réélire depuis plus de 30 ans en promettant tout et n’importe quoi à ses militants. Il n’a qu’une seule crainte : que du travail lui tombe sur la tête !

Bloqulepayx le druide : c’est lui qui prépare la potion de grève, la recette magique qui permet à nos héros de résister encore et toujours aux réformes.

Avec leurs amis Eratépix, Assédix, Eraimix, Taxonléprofix, Essaincéfix, etc. ils luttent courageusement pour la défense de leurs privilèges !

L’accident de grève

– Que vous est-il arrivé ? Demande-t-on à un homme qui se présente avec une main bandée.
– J’avais entendu annoncer, à la radio, qu’allait avoir lieu, à proximité de chez moi, un grand défilé de grévistes. Je n’allais pas être assez bête pour risquer de recevoir, sur la tête, un coup de pancarte d’un de ces forcenés ou de me faire matraquer par les CRS. J’ai donc décidé, exceptionnellement, de ne pas aller au bureau, ce jour-là, et de passer la journée à bouquiner, dans le petit jardin, derrière ma maison. Et c’est en dépliant ma chaise-longue que je me suis écrasé deux doigts.