blague grammaire

La blague de la tempête nocturne

La mère de Maxime vient de passer une semaine en déplacement à Paris pour des raisons professionnelles. Elle rentre à la maison et n’a qu’une hâte, c’est de savoir si la semaine s’est bien passée. Elle retrouve Maxime, son fils, Patrick, son mari et Ingrid, la jeune fille suédoise au pair.

Maxime lui raconte :
– Eh bien tu sais maman, une nuit il y a eu une grosse tempête, et j’ai eu très peur, alors Papa et je, on a dormi ensemble dans le même lit…

La jeune fille au pair le reprend :
– Voyons Maxime ! Tu sais bien que tu devrais plutôt dire « Papa et moi » …
– Ah non ! Ça, c’était la nuit de jeudi… Moi, je parlais de la nuit de lundi…

L’interro-négation

Un mec, une nana :
– C’est quoi déjà une question interro-négative ?
– Tu voudrais pas aller au cinéma ce week-end ?
– Oui ! On va voir quoi ?
– Rien. C’est ça une question interro-négative.
– Je te hais.

La blague du sexisme grammatical

Pourquoi, dès que c’est UNE galère, c’est tout de suite au FÉMININ ? LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c’est pour vous les FEMMES !

Nous, c’est LE soleil, LE beau temps, LE printemps, LE paradis ! Vous, vous n’avez vraiment pas de chance : LA vaisselle, LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA saleté, LA balayeuse.

Nous, c’est LE café dans LE fauteuil avec LE journal en écoutant LE foot et ça pourrait être LE bonheur si vous ne veniez pas semer LA discorde et LA chicane.

Pour retrouver LE calme, je crois que nous devrions laisser LE genre décider. Vous pouvez regarder LA télé, mais nous choisissons LE poste. Même si LA télécommande vous appartient, nous avons LE contrôle.

Mais ne voyez aucun sexisme là-dedans, oh non ! D’ailleurs, entre parenthèses je vous signale que LE mot sexe n’a pas de FÉMININ. On ne dit pas LA sexe mais bien LE sexe d’une FEMME. Par définition, LE plaisir est donc pour les HOMMES. Car si les préliminaires sont rapides, c’est qu’ils ne sont qu’UN préliminaire. Plus que ça, c’est UNE perte de temps. Après avoir obtenu UN orgasme, les HOMMES se retournent pour trouver LE sommeil pendant que les FEMMES vivent UNE frustration.

D’ailleurs dès que c’est sérieux, comme par hasard, c’est tout de suite au MASCULIN. On dit UNE rivière, UNE marre d’eau mais on dit UN fleuve, UN océan. On dit UNE trottinette, mais UN avion à réaction ! Et quand il y a UN problème dans UN avion, c’est tout de suite UNE catastrophe. C’est toujours la faute d’UNE erreur de pilotage, d’UNE panne d’essence, d’UNE mauvaise visibilité, bref toujours à cause d’UNE connerie. Et alors là, attention mesdames, dès que LA connerie est faite par UN homme ça ne s’appelle plus UNE connerie, ça s’appelle UN impondérable.

Enfin, moi, si j’étais vous les FEMMES, je ferais UNE pétition. Et il faut faire très vite par ce que votre situation s’aggrave de jour en jour. Y’a pas si longtemps, vous aviez LA logique, LA bonne vieille logique FÉMININE. Ça ne nous a pas plu, nous les HOMMES et nous avons inventé LE logiciel.

Mais vous avez quand même quelquefois des petits avantages : nous avons LE mariage, LE divorce ; vous avez LA pension, LA maison. Vous avez LA carte de crédit, nous avons LE découvert. Mais en général, LE type qui a inventé LA langue française ne vous aimait pas beaucoup…

Le pluriel de bonbon

Les perles : les enfants

« – Maman, achète-moi des bonbons !
– Tu peux les ajouter à la liste des courses. »
Aidée de sa mère, elle écrit les lettres du mot « bonbon ».
« Si tu en veux plusieurs, il faut ajouter un « s » à la fin du mot.
Elle réfléchit, ajoute un « s », puis un deuxième, puis un troisième, parce qu’elle veut « vraiment beaucoup, beaucoup de bonbons ».

(Bérénice)