Les divagations du cocu
Le mari rentre chez lui et dit à sa femme :
– Je suis inquiet, tu sais. Ça fait quinze jours qu’un gars m’aborde tous les soirs à la sortie du bureau, au moment où je vais traverser la rue. Et à chaque fois, il me dit : « Cocu, vilain cocu ! ».
– Mais enfin, lui répond sa femme, tu ne vas tout de même pas attacher de l’importance aux divagations du premier farceur venu. Tu sais bien que je t’aime et cet imbécile n’y peut rien !
Alors le mari s’endort, rassuré. Et le lendemain, quand il sort de son bureau, au moment où il va traverser la rue, le même personnage s’approche de lui et lui glisse à l’oreille :
– Cocu ! Vilain cocu ! Et rapporteur en plus…