blague déshabillé

Le poste vacant de secrétaire

– Non, mademoiselle, dit le chef du personnel à la superbe nana qui vient solliciter un emploi, je n’ai aucune place de secrétaire vacante en ce moment.

La futée, assise en face de lui, feint de laisser tomber son sac. Elle se baisse pour le ramasser, de telle sorte que son manteau s’entrouvre, en montrant qu’elle porte juste en dessous une légère combinaison de soie noire.
– Mais, poursuit son interlocuteur, émoustillé par ce charmant spectacle, revenez donc me voir demain matin. Ce serait bien rare que, d’ici là, une de mes employées n’ait pas commis une erreur impardonnable qui m’obligera à la congédier sur-le-champ.

Cuisiner comme sa belle-mère

Sarah et Moise viennent de se marier. A table :
– C’est bon, Sarah, ce que tu fais à manger. Mais tu ne voudrais pas me faire la recette des pastellas comme ma mère me la fait ?

Sarah, pour satisfaire son mari, lui prépare des pastellas pour le dîner du lendemain. A table :
– Comme c’est gentil ! Tu m’as fait des pastellas ! Ah elles sont pas comme ma mère les faisait. Tu as demandé à ma mère la recette ? Demande-lui, elle les fait très bien.

Sarah pousse l’abnégation jusqu’à téléphoner à sa belle-mère pour avoir la recette, et lui prépare le lendemain, avec la salade de poivrons. A table :
– Ah ! C’est très bon ! Mais ma mère, elle doit pas tout à fait faire comme ça.

Le lendemain, Sarah reçoit sa mère dans l’après-midi, pour le thé et les biscuits. Sa mère :
– Alors ma fille, heureuse en mariage ?
– … (petit soupir)
– Quoi ? il critique ta façon de cuisiner ?
– Oui belle maman.
– Ecoute mon conseil, ma fille. Ce soir, pas de petits plats, pas d’entrée, pas de dessert. Ce soir, tu mets un déshabillé affriolant, tu choisis une lumière tamisée, et tu l’attends dans la chambre.

Le soir, le mari entre, appelle sa femme :
– Sarah ?

La table n’est pas mise, pas d’odeur de cuisine.
– Sarah, où es-tu ?

Il avance vers la chambre, découvre sa femme dans un déshabillé transparent, éclairée par une lumière tamisée, et pousse un cri d’inquiétude :
– Sarah ! Qu’est-ce qui est arrivé à ma mère ?!