blague compositeur

Le pianiste vulgaire

Un jeune pianiste classique, fraîchement diplômé du conservatoire et sans le sou s’apprête à auditionner dans un night-club très chic de Bruxelles. Il s’assied devant le piano, et bourré de trac, il commence à jouer.

Dans le bar, toutes les personnes présentes s’arrêtent soudainement de parler pour l’écouter et à la fin du morceau, c’est un véritable tonnerre d’applaudissements !

Le patron vient le voir et lui dit :
– C’était la plus belle mélodie que j’aie entendu, c’était du Chopin ou du Brahms ?
– Ni l’un ni l’autre… J’ai écrit ce morceau moi-même.
– Vraiment ? C’est incroyable ! Et comment ça s’appelle une fois ? demande le patron.
– « Dégrafe ta chemise et montre-moi tes seins ».

Le patron est un peu étonné mais prend cela pour une petite excentricité. Il lui demande de jouer un autre morceau. Le pianiste commence à jouer un morceau encore plus beau que le premier, et la fin du morceau est saluée d’un fracas d’applaudissements.
– C’était Bach ou Beethoven ? interroge le patron.
– Encore perdu fieu : j’ai écrit ce morceau moi-même, tout comme le premier ! réplique le pianiste.
– Et comment l’avez-vous appelé ? dit le patron avec un peu d’appréhension.
– « Retourne-toi, enlève ta jupe et montre-moi où le soleil ne brille jamais » répond le pianiste.
– Bon, vous êtes engagé, mais s’il vous plaît, n’introduisez aucun de vos morceaux. Il n’y aura même pas de micro sur scène, contentez-vous de jouer et ne parlez pas.

Cette nuit-là le pianiste arrive et joue devant une salle bondée. Il reçoit une standing ovation après chaque morceau, et dès qu’il le peut, il se dirige vers les toilettes pour un besoin pressant.

Pendant qu’il est occupé à se soulager aux urinoirs, un homme rentre dans les toilettes et s’adresse à lui : « Vous êtes le plus grand pianiste que j’aie entendu. Puis-je avoir votre autographe ? »

Le pianiste s’exécute et, dans la foulée retourne dans la salle en oubliant de refermer sa braguette. Il va au bar et demande à la serveuse s’il peut avoir un cocktail. La fille lui répond :
– Je vous amènerai votre cocktail avec joie. Mais si vous me permettez une remarque… vous savez votre braguette n’est pas fermée et vous avez la bite qui pendouille…
– Si je la sais ? Bien sûr que oui je la sais ! C’est moi qui l’ai écrite !

La blague de la mort de Beethoven

Beethoven vient de mourir. On l’enterre dans le cimetière municipal.

Quelques jours plus tard, le curé passant par là entend comme de la musique qui émane du tombeau de Beethoven.

Apeuré, le curé s’en va chercher le maire du village. Celui-ci accoure avec quelques adjoints. Le maire colle son oreille contre le sol, écoute pendant un moment puis il dit :
– On dirait que c’est la neuvième symphonie de Beethoven, mais jouée à l’envers…

Il écoute un peu plus longtemps, puis ajoute :
– Maintenant c’est la 8ème symphonie, mais jouée à l’envers elle aussi !

Un peu plus tard il dit :
– Et maintenant, c’est la septième… la sixième… la cinquième…

Soudainement, le maire se relève avec un sourire et s’adresse à la foule qui s’était agglutinée autour de la tombe :
« Mes chers concitoyens, il n’y a dans cette manifestation rien de grave, et vous pouvez rentrer chez vous sereinement… C’est Beethoven qui décompose. »

La symphonie étrange

– Comment, demande un critique musical à un compositeur, avez-vous pu trouver ces sonorités étranges qui font de votre symphonie un tel chef-d’œuvre ?
– Par hasard. Un jour où je composais en jouant de la flûte, je ne m’étais pas aperçu que j’avais oublié de poser mon chewing-gum.

Devenir pianiste compositeur

– Comment, demande un critique à un compositeur, avez-vous acquis ce style qui fait votre originalité ?
– Oh ! Cela remonte à mon enfance. Voyez-vous : mon père était garagiste et j’adorais aller patauger dans le cambouis. Mais, quand je rentrais du garage, les mains atrocement sales, et que je m’installais au piano, ma mère ne me permettait de jouer que sur les touches noires. J’ai conservé cette habitude pour composer mes vingt-sept symphonies.