blague clous

Les effusions funèbres moldaves

Lorsque le vieux Monsieur Bronstzki est mort, Madame Bronstzki alla voir le croque-mort pour lui dire :
– Monsieur Bronstzki, mon mari, portait une moumoute. Personne d’autre que lui et moi n’était au courant. Il faudra vous assurer que, lors de la présentation du corps, personne ne puisse se douter qu’il était chauve. Si j’insiste sur ce fait, c’est parce que chez nous en Moldavie, les proches du défunt ont l’habitude de lui serrer les mains et de lui caresser les cheveux en guise d’adieu.

Alors le directeur des pompes funèbres la rassure :
– Vous inquiétez pas Madame Bronstzki, sa moumoute sera tellement bien fixée qu’elle ne risquera pas de bouger d’un poil.

La présentation du mort et la bénédiction ont lieu. Tout se passe très bien malgré les traditionnelles effusions moldaves. Tellement bien que le soir, lorsque tout est terminé, Madame Bronstzki dit au croque-mort :
– Vous avez fait un formidable travail. Merci encore pour avoir permis de garder le secret de la moumoute de mon mari. Pour cela, je vous donnerai un supplément de 100 euros sur les frais d’obsèques !

Le croque-mort lui répond :
– Oh Madame Bronstzki, je ne peux pas accepter. Vous savez, ça n’était jamais que quelques clous.

Le canard et les cacahuètes

Un canard entre dans un bar et lance :
– Vous avez des cacahuètes ?
Le patron répond qu’il n’en a pas.

Le canard s’en va et revient le lendemain, à la même heure :
– Vous avez des cacahuètes ?

Le patron, un peu énervé, réplique :
– Je t’ai déjà dit qu’il n’y en avait pas ici ! Si tu reviens demain, je te cloue le bec sur le comptoir…

Le canard se représente le lendemain :
– Vous avez des clous ?
Le patron répond que non.

Alors le canard :
– Et vous avez des cacahuètes ?

Les clous

Il était une fois un garçon avec un sale caractère.

Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d’en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu’il perdrait patience et se disputerait avec quelqu’un.

Le premier jour il en planta 37 dans la barrière. Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous planté dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous. Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.

Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n’avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d’enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n’aurait pas perdu patience. Les jours passèrent et finalement le garçon pu dire à son père qu’il avait enlevé tous les clous de la barrière.

Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :

« Mon fils, tu t’es bien comporté mais regarde tous les trous qu’il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dit quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t’excuseras, la blessure restera. Une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique. Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t’encouragent. Ils sont prêts à t’écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et t’ouvrent leur cœur ».

Pour finir : « Un des bonheurs de l’amitié c’est de savoir à qui confier un secret ».