Une dame confie à son médecin : – C’est terrible, docteur, je me prends pour une cloche. – Avant de vous envoyer chez un psychanalyste, répond-il, je vais vous donner des pilules à prendre, matin et soir. Et si, dans huit jours, cela ne va pas mieux, vous n’aurez qu’à venir à mon cabinet. Et, surtout, sonnez fort !
C’est l’histoire d’un curé de campagne qui reçoit la visite de son évêque. La paroisse du curé vient de se payer une nouvelle église et il ne manque à celle-ci qu’une cloche pour que tout soit parfait.
Mais, hélas, les paroissiens se sont saignés à blanc et n’ont plus les moyens de se payer une cloche. Le curé en parle à son évêque et lui demande si celui-ci ne pourrait pas leur payer la cloche en question.
L’évêque répond : « Je paierai une cloche à votre paroisse si vous répondez aux trois questions suivantes : 1 ) Combien je vaux ? 2 ) Combien de temps ça prend pour aller au ciel ? 3 ) Qu’est-ce que je pense ? »
Le curé, embêté, ne sait trop quoi répondre. L’évêque lui dit alors : « Je reviendrai la semaine prochaine et vous pourrez alors répondre à mes énigmes. »
Alors, notre curé va voir son frère jumeau, qui est sacristain (bedeau) et lui raconte son entrevue avec l’évêque : « Très embêtant en effet… Les deux premières questions, tu peux répondre ce que tu veux, il ne peut rien dire… mais la dernière… Ecoute ! Je vais prendre ta place la semaine prochaine et répondre aux énigmes. Nous nous ressemblons tellement toi et moi que l’évêque ne s’apercevra de rien. »
La semaine suivante, l’évêque est de retour et le sacristain déguisé s’avance vers lui en criant : « Votre éminence, j’ai la réponse à vos trois questions ! »
L’évêque, quelque peu surpris de cet accueil, lui répond : « D’accord, alors combien je vaut ? »
Le bedeau répond : « 29 deniers ! On a vendu le Christ pour 30 deniers, alors un évêque c’est un peu moins… »
L’évêque, de plus en plus surpris poursuit : « Pas mal ! Et combien ça prend de temps pour aller au ciel ? »
Le bedeau répond tout de go : « 3 jours ! Il y a le dimanche de la fête de l’Ascension et le dimanche suivant, c’est la fête de la Pentecôte. 3 jours pour monter, 1 journée pour préparer la venue du Saint-Esprit et les 3 autres journées pour la descente de celui-ci. 3 jours, c’est le temps qu’il faut ! »
L’évêque ne peut évidemment pas contredire cette théorie : « Tu réponds bien ! Mais je crois que ma dernière question sera sans réponse ! Allez ! Qu’est-ce que je pense ? »
Et le bedeau de s’écrier : « Ben, tu penses que je suis le curé, alors qu’en fait je suis le bedeau ! »