La correspondance de Colonna

Les perles : la justice

Dans une lettre adressée à l’hebdomadaire nationaliste corse U Ribombu, Yvan Colonna, le tueur présumé du préfet Érignac, en cavale depuis mai 1999, sort de sa réserve : « Je n’y suis pour rien dans cette affaire (…) Je redescendais chez moi avec mes chèvres, lorsque j’ai rencontré quelqu’un qui m’a dit que j’étais activement recherché par la police pour l’affaire Érignac. » Vingt mois pour pareille fulgurance épistolaire, Yvan Colonna peut revoir sa copie.