blague capitale

La mégalopole sud-africaine du Cap bientôt à sec

Grave pénurie d’eau au Cap : les millionnaires se sentent aussi concernés.

dessin d'actualité montrant un millionnaire se préoccupant de la pénurie d'eau au Cap en Afrique du Sud
6 février 2018 – La mégalopole sud-africaine du Cap bientôt à sec

Millionnaire du Cap : « Je pense que je vais arrêter les glaçons dans le whisky. »
(Dessin du 6 février 2018)

Pendant que nous nous battons pour des pots de Nutella dans une inconscience collective hallucinante, les pires catastrophes climatiques et écologiques engendrées par l’Homme continuent à nous tambouriner sans relâche : dernière en date, une grave pénurie d’eau menace les millions d’habitants de la ville du Cap en Afrique du Sud.

Frappée par une sècheresse encore jamais vue depuis plus d’un siècle, ses réservoirs d’eau seront bientôt vides, au point que les robinets de la ville risquent d’être à sec à compter du 12 avril 2018, baptisé le « jour zéro ».

Les habitants ont été « invités » à n’utiliser que 50 litres d’eau par jour et par personne – en comparaison, un américain en consomme plus de 325 litres par jour – mais aucune autre mesure ne semble être prise par l’agglomération… et c’est bien là le problème.

Tourisme et richesse ne font pas bon ménage avec restriction.
Comment faire pour ne pas déranger les milliers de vacanciers qui viennent profiter des prestations outrageusement luxueuses et consommatrices d’énergies des grands hôtels princiers ?
Et que dire à tous ces millionnaires ayant élu domicile au Cap, qui se prélassent dans leurs piscines gigantesques et somptueuses sans se soucier des autres habitants ?
Malgré la situation alarmante, la ville ne semble pas vouloir bousculer tous ces petits nantis… et du coup, le « jour zéro » ne cesse d’être avancé.

Cette raréfaction de l’eau commence déjà à entraîner des problèmes sanitaires, notamment une forte épidémie de listériose due à une contamination fécale de l’eau consommée.

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Bill Clinton et les enfants de Jérusalem

Bill Clinton visite Jérusalem et demande à rencontrer des enfants israéliens et palestiniens. On lui présente deux petits garçons, Ahmed et Simon, qui sont de bons amis. Clinton leur demande comment ils font pour être amis alors que tout autour d’eux les poussent à se dresser l’un contre l’autre.

Simon répond :
– C’est parce qu’on s’est rendu compte qu’on avait beaucoup de points communs. Par exemple, on n’a qu’un seul Dieu.
– C’est vrai, ajoute Ahmed.

– … On est tous circoncis
– Nous aussi, renchérit Ahmed.

– … On ne mange pas de porc
– Nous non plus, poursuit Ahmed.

– … On écrit de droite à gauche.
– Tout pareil pour nous, continue Ahmed.

– … Et notre capitale est Jérusalem.
– La notre aussi, mais ça c’est un point commun qui nous sépare, termine Ahmed.