blague boxeur

Le boxeur anesthésiste

– Tiens, s’écrie un passant, ce vieux Duval. Que deviens- tu ? Toujours boxeur ?
– Non. L’âge venant, je me suis reconverti.
– Et que fais-tu, maintenant ?
– Je travaille dans une clinique, prêt à remplacer l’anesthésiste si celui-ci est à court de chloroforme.

Les crochets du couple

Un boxeur, victorieux à chaque combat, gagne énormément d’argent et offre à son épouse un train de vie somptueux. Pourtant, un soir, au retour d’un match, il trouve la maison vide avec une lettre bien en évidence sur la commode :
– Je te quitte, j’en ai assez de vivre à tes crochets.

L’As noir

dessin de Zaïtchick sur l’histoire d’Eugène Bullard
L’As noir

Eugène Bullard est né en 1895 à Colombus (Géorgie). Fuyant le racisme, il quitte les États-Unis en 1912.

Il se rend d’abord en Grande-Bretagne puis en France, le pays que son père lui a décrit comme la patrie de l’égalité et des droits de l’Homme. Il gagne sa vie comme boxeur.

Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, il s’engage dans la Légion étrangère pour défendre son pays d’accueil.

Il est blessé au combat et postule pour entrer dans l’aviation, d’abord comme mitrailleur puis comme pilote, obtiendra deux victoires mais ne sera jamais intégré dans l’aviation américains. Durant cette période, il séjournera occasionnellement à Clermont-Ferrand.

Après-guerre, il animera les nuits parisiennes, il est batteur de jazz et directeur de cabaret. Il rencontrera Joséphine Baker, la « Vénus Noire ».

Il se rengage dans l’armée en 1940. Blessé, il est rapatrié aux États-Unis.

En 1959, le Président De Gaulle le reconnaît « Français de l’étranger ». Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.

Eugène Bullard avait déjà reçu deux Croix de guerre, la Médaille Militaire et la Croix du Combattant volontaire. Il s’éteint en 1961. En 1991, il est promu sous-lieutenant de l’US Air Force à titre posthume.
(Dessin du 4 juillet 2020)

La pratique infirmière

Une femme sollicite un poste d’infirmière dans une clinique. Le directeur lui demande :
– Avez-vous de la pratique ?
– Oh, oui alors ! s’exclame la jeune fille. Mon frère est boxeur, ma mère monte à cheval et mon père est député. C’est moi qui fais les pansements.