blague anguille

La blague de l’anguille de Marseille

Après sa matinée de pêche, Marius vient prendre son pastaga au Café des amis lorsqu’il tombe sur Dominique.
– Oh Dominique, il faut que je te raconte ce qui m’est arrivé ce matin ! J’avais pris ma barque et je pêchais tranquillement dans mon coin habituel lorsque je sens que ça mord. Je rembobine ma ligne, et qu’est-ce que je sors de l’eau ? Un bon mètre d’anguille ! Je remonte encore la ligne… Té voilà un deuxième mètre d’anguille qui arrive. Je continue à rembobiner ma ligne, encore, et je te sors 3 nouveaux mètres d’anguille. Mais c’est pas tout, le plus gros était encore dans l’eau, alors je tire sur ma ligne, et je tire, et je tire… Finalement je te sors vingt mètres d’anguille ! Té peuchère, l’anguille elle était tellement longue que j’ai dû la couper en plusieurs morceaux pour qu’elle rentre entière dans la barque !
– Eh bé dis donc…, dit Dominique, je suis admiratif. Mais tu sais, moi aussi il m’est arrivé un truc formidable à la pêche ce matin : en tirant sur ma ligne, je la sens qui est retenue. Alors je tire, je tire, je tire… Et finalement, je te sors un side-car allemand de la guerre 40. Tu te rends compte, un side-car ! Et c’est pas tout. Tu me croiras si tu veux, mais la lumière de son phare était ALLUMÉE !
– Oh Dominique… lui dit Marius, tu te fous de moi ? Tu sais que tu devrais pas te moquer comme ça !
– Bon d’accord, lui répond Dominique. Tu me coupes une quinzaine de mètres d’anguille et je veux bien éteindre le phare.

Toto et la drôle d’anguille de sa sœur

Toto n’avait que neuf ans et comme tous les garçons de son âge, il était très curieux. Il avait souvent entendu le mot « courtiser » par les grands et il se demandait bien qu’est ce que cela voulait dire.

Un jour il décida de poser la question à sa mère. Embêtée sa mère lui proposa d’observer sa grande soeur Marie se faire courtiser par son ami Paul, pensant que c’était la meilleure façon pour lui de l’apprendre. C’est ce qu’il fit le soir même, en se cachant discrètement derrière le rideau du salon. Le lendemain matin il raconta à sa mère ce qu’il avait vu :

« Marie et Paul ont d’abord fermé presque toutes les lumières. Puis Paul a embrassé Marie et l’a serrée très fort contre lui. Je crois que Marie a commencé à se sentir mal, car elle avait un drôle d’air.

Paul a dû penser la même chose que moi car il a mis sa main dans la blouse de ma soeur pour tâter son coeur. Là, je pense que Marie était vraiment malade. C’était de la fièvre car elle a dit à Paul qu’elle était très chaude.

Tout d’un coup j’ai vu ce qui la rendait malade. Une grosse anguille était entrée dans le pantalon de Paul. Je ne sais pas trop comment mais sans blague, elle faisait bien 20 centimètres de long. Là, Paul a empoigné l’anguille d’une main pour qu’elle ne se sauve pas. Quand Marie a vu ça, elle a eu peur et ses yeux sont devenus grands comme des boules de billard. Marie a dit à Paul que c’était la plus grosse qu’elle avait jamais vue.

A ce moment là, Marie a essayé de faire sa brave en essayant de couper la tête de l’anguille avec ses dents. Mais ça n’avait pas l’air de tuer l’anguille, bien au contraire. Alors, elle a empoigné l’anguille à deux mains pendant que Paul mettait dessus une muselière qu’il avait sortie de sa poche pour l’empêcher de mordre. Après Marie s’est couchée sur le sofa avec les jambes écartées pour faire la prise des ciseaux à l’anguille.

L’anguille s’est pas mal débattue, ensuite Marie s’est mise à gémir et se plaindre et Paul a presque défait le sofa à force de gigoter.

Après une dernière secousse, Marie et Paul ont poussé un grand soupir : c’est là que j’ai compris qu’ils avaient réussi à tuer l’anguille car je l’ai vue pendouiller inerte au moment où Paul lui retirait su muselière. C’est à se demander si elle n’était pas enragée d’ailleurs, car elle était pleine de bave. »