C’est un gars qui rentre dans un bar à Brest. Le gars s’installe sur un des tabourets et commande une Seize.
Pendant que le barman le sert, le gars sort de sa poche un paquet d’Amsterdamer et une toute petite pipe, pipe qu’il a bien du mal à bourrer tant ses gros doigts ne sont pas adaptés au minuscule foyer.
Le barman, intrigué par ce manège, tente de s’informer : « Peut-être que ce n’est pas mes oignons, mais j’aimerais vraiment savoir pourquoi vous vous escrimez à fumer avec une aussi petite pipe !? »
Le gars soupire un grand coup, puis il répond : « Cette pipe et moi, c’est sentimental. Je vais vous expliquer pourquoi :
Pendant la deuxième guerre mondiale, j’étais marin dans les Forces Françaises Libres. Lors d’un passage au large des côtes africaines, en Méditerrannée, notre navire fut torpillé par un sous-marin allemand. Je fus le seul survivant du naufrage et je ne dus la vie sauve qu’à l’intervention d’une sirène ! Cette sirène m’aida à parvenir jusqu’à une petite île, et elle ajouta qu’elle réaliserait 3 de mes souhaits.
Mon premier voeu consista alors à lui demander de vivre jusqu’à la fin de la guerre sans plus jamais risquer pour ma vie. La sirène me réalisa ce souhait.
Mon deuxième souhait fut de ne plus jamais manquer d’argent jusqu’à la fin de mes jours. Et là aussi, la sirène m’accorda ce souhait.
Mon troisième souhait enfin, ce fut pour lui demander de faire l’amour avec elle. Et là, la sirène répondit « Je ne peux pas t’accorder ce souhait car les sirènes ont, comme tu peux t’en rendre compte, un corps de poisson au dessous de la ceinture, et de ce fait, il nous est impossible d’avoir des rapports sexuels avec un être humain ! »
Et à ce moment là, je lui ai répondu : ‘Alors une petite pipe ?’ ».