Un homme d’un certain âge (pour ne pas dire d’un âge certain) revient chez lui tout content et dit à sa femme :
– À la mairie, quand j’ai ouvert ma chemise et qu’ils ont vu mes pectoraux, ils m’ont donné la pension du troisième âge sans même regarder ma carte d’identité !
Sa femme lui répond :
– Tu aurais dû baisser ton pantalon, ils t’auraient donné la pension d’invalidité.
Deux sœurs, deux vieilles filles, vivaient ensemble depuis bien des années, et le temps semblait avoir accru leur affection mutuelle. Mais un jour, Marie-Anne, l’aînée, mourut au bel âge de 95 ans. Le médecin à qui incombait la tâche d’apprendre la nouvelle à Anastasie redoutait que l’émotion ne lui soit fatale. Mais la cadette prit fort bien la chose.
– Que la volonté de Dieu soit faite ! dit-elle. Maintenant, je vais pouvoir préparer le thé à ma manière.
– C’est à mon corps défendant, dit, en arrivant, un monsieur très digne, que je dois vous demander, docteur, de faire interner mon grand-père. Toute la journée, il joue avec des cubes de construction.
– Et alors ? Laissez donc à ce vieux monsieur ce plaisir vraiment anodin.
– Comment ? Mais, docteur, ce sont mes cubes.
