Deux starlettes se rencontrent dans le hall d’un hôtel sur la Croisette.
– Je vais te raconter quelque chose.
– Je t’écoute.
– Hier soir, un producteur est entré dans ma chambre alors que j’étais entièrement nue. À la main il tenait une rivière de diamants. Alors je lui ai dit : « Pour qui me prenez-vous ? Je ne veux plus vous voir ».
– Et alors ? Qu’est-ce qu’il a fait ?
– Il a été parfait. Il a éteint la lumière.
Honoré de Balzac avait loué une très belle chambre dans le quartier des Batignolles à Paris. Un jour, il reçut un ami.
– Je suis en admiration devant cette chambre, dit l’ami. Elle est splendide. Le propriétaire doit en demander un loyer assez cher !
Honoré de Balzac secoua lentement la tête.
– Oui, c’est exact. Mais le plus pénible, c’est qu’il me le demande presque tous les jours.
Nous sommes en l’An 1802. Un militaire se présente au bureau de l’état-civil pour faire inscrire son fils nouveau-né.
– Quel est votre nom, demande le fonctionnaire ?
– Hugo, précise le militaire.
– « Hugo », écrit le fonctionnaire avec application. Bon. Et maintenant donnez-moi le prénom.
– Victor, annonce le militaire.
– Victor Hugo ? s’écrie le fonctionnaire. Vous venez d’être le père du fameux et célèbre Victor Hugo ? Eh bien, monsieur, permettez-moi de vous féliciter très chaleureusement.
