L’histoire se passe chez un vétérinaire, un basset et un boxer attendent leur tour, le boxer n’arrête pas de rire et le basset lui demande ce qui le met dans un état pareil, le boxer lui répond :
– C’est toi !
– Comment ça moi ? Pourquoi ?
– Parce que tu as dû faire beaucoup de kilomètre pour avoir les pattes aussi petites !
L’autre vexé lui fait :
– Et toi tu as dû en sentir des culs pour avoir la gueule aussi plate !
Marius a le meilleur chien de chasse du monde.
– Il est formidable, explique- t-il à Olive. Tiens, même ici, à Marseille, quand il s’arrête devant une boutique, c’est qu’il y a du gibier à l’intérieur.
– On va voir, dit Olive très sceptique.
Ils partent, tous les deux, derrière le chien qui repère successivement une boucherie où l’on vend du marcassin et un volailler qui a des faisans à son étalage.
– Formidable, hein ! dit Marius.
– Continuons, répond Olive.
On continue et le chien tombe en arrêt devant un marchand de bicyclettes.
– Ah ! Ah ! dit Olive voilà la preuve que ton chien ne vaut rien.
– Si, dit Marius, regarde le nom du marchand : Lelièvre et fils.
Un homme rencontre un ami, qui fait la tête.
– Ouh là la, rien qu’à te regarder, on voit que tu as eu des ennuis…
– Oui, on a fracturé mon garage, mais ç’aurait pu être pire !
– Pire ? Je ne comprends pas !
– Eh bien, la voiture qui s’y trouvait n’a pas été volée, par contre du garage, les voleurs ont pu entrer dans la maison, mais ç’aurait pu être pire !
– Encore ? Dois-je comprendre qu’ils n’ont pas tout emporté ?
– Ils ont laissé les meubles, l’argenterie, même les tableaux, oui, ç’aurait pu être pire !
– Jusqu’à présent, c’est ce que je constate, mais au lieu de m’énumérer ce qu’ils n’ont pas embarqué, tu pourrais peut- être me dire s’ils ont pris quelque chose.
– Oui. Les deux chiens de garde qui m’avaient coûté si cher !
Sur une route départementale, un automobiliste dépasse un homme qui court à toute vitesse, suivi de trois molosses, la bave aux babines. Le conducteur freine sans hésiter, ouvre la portière et interpelle le type :
– Montez-vite !
Tout essoufflé, l’homme le remercie :
– Vous êtes vraiment sympa ! Il n’y a pas beaucoup de gens qui acceptent de me prendre en stop avec mes trois dobermans !
