chant

L’opéra muet

– Mon mari, explique une femme à un psychiatre, est persuadé d’être une idole du passé. Il m’abrutit littéralement en braillant, à longueur de journée, des airs d’opéra, sous prétexte qu’il est une réincarnation du ténor Enrico Caruso.
– Envoyez-le moi, que je voie comment je pourrais le traiter.

Le soi-disant Caruso se rend au cabinet du médecin et, une demi-heure durant, il le régale des plus grands airs : Rigoletto, La Traviata, Carmen… Le lendemain, sa femme appelle le psychiatre :
– Je ne sais pas comment vous vous y êtes pris mais le résultat dépasse toutes mes espérances. Depuis ce matin, il se contente d’ouvrir et de fermer la bouche sans qu’il en sorte le moindre son.
– Bien sûr ! J’ai réussi à le convaincre que Caruso n’était rien à côté de Rudolph Valentino, la plus grande vedette du cinéma muet.

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Les limites de la conjugaison

À l’école :
– Toto, demande la maîtresse, conjugue-moi le verbe « chanter » à la seconde personne du singulier.
– « Tu chantes », madame, dit le petit Toto.
– Bien. Et si c’est ta sœur qui chante, tu diras…
– ARRÊÊÊTE !

Do, ré, mi, fa, sol, là

Après un dîner, une dame qui se pique de chanter le Bel Canto veut faire une démonstration de son talent et se met à chanter un air d’opéra. Le résultat est plutôt mauvais. Alors, elle s’interrompt et dit :
– J’ai pris trop haut, je vais reprendre en do.

Alors, le maître de maison lui dit :
– Non, restez-en… là.