Le frôleur du métro

Six heures du soir dans le métro. L’heure de pointe. Dans un wagon plein à craquer, une femme debout s’écrie :
– C’est bientôt fini, espèce de dégoûtant ! Vous n’avez pas honte !
– Oh, oh ! Calmez-vous, ma petite dame, répond l’homme en bleu de travail qui est serré près d’elle. Y a maldonne ! Je suis ouvrier chez Renault et je viens de toucher ma paie. Les billets sont dans mon portefeuille et l’appoint, on me l’a fait avec un rouleau de pièces qui est dans la poche de mon pantalon. Faudrait pas confondre !

La jeune femme se tait. Mais cinq minutes plus tard, elle dit au type :
– Ecoutez, Monsieur, vous n’allez tout de même pas me dire que Renault vous a augmenté entre deux stations ?

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