Cousine

Ta jeunesse qui flamboie, ton nez mutin,
Tes yeux félins et ton rire narquois,
Ton joli minois et ton air câlin,
Tu es le lutin, le je ne sais quoi
Qui me fait un roi d’être ton cousin
Triste destin, de ne pas être à toi.

Aujourd’hui tu as l’âge de raison
Demain la passion, l’amour tu auras
Garde loin de toi les anciens démons
Qui un jour viendrons flétrir ton aura
C’est n’aimer que soi, blesser sans pardon
C’est prendre sans don, faire un mauvais choix.

Ne devient jamais avare
De tes joies, de tes sourires
Et jamais ne te sépare
De ceux qui peuvent te guérir.
L’amour est beau mais dangereux
Et ses écueils sont bien nombreux
Avant d’aimer il faut choisir
Sinon l’on risque de souffrir.

Tu as l’âge où l’on veut vivre
Mais c’est celui qui enivre.
De tes amis suis les conseils
Des beaux parleurs fuis les merveilles.
Si jamais la vie te blesse
Te semblent loin les jours de liesse
Si de tendresse tu as besoin
Je serais là, moi, ton cousin.

Lazzi

ATTENTION : Ce texte est une œuvre originale, déposée auprès de la SGDL. Toute reproduction sans accord préalable de l’auteur est strictement interdite.

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